L’horaire 2018 apportera aux voyageurs des améliorations de l’offre en Suisse romande, au Tessin ainsi qu’en trafic international avec l’Italie et l’Allemagne. En outre, les CFF continueront d’investir en 2018 dans la fiabilité, la sécurité et la disponibilité du système ferroviaire. Les travaux de construction et d’entretien seront plus souvent exécutés dans le cadre d’intervalles prolongés et d’interdictions totales, ce qui débouchera sur des ajustements de l’offre pour les voyageurs. Une organisation a, comme d’accoutumée, été mise sur pied pour accompagner le changement d’horaire. Tous les détails dans le communiqué de presse des CFF du 23 novembre 2017, y compris la carte présentant la nouvelle numérotation des trains grandes lignes. 24 heures du 29 novembre 2017 revient sur les changements d’horaire concernant plus particulièrement les Vaudois, tandis que l’édition du même quotidien du 2 décembre 2017 et le communiqué de presse du 1 décembre mettent l’accent sur les changements dans la Broye, ainsi que sur les diverses compagnies privées du canton.
Archives mensuelles : novembre 2017
Financement du rail: vers la mère des batailles (2e partie)
La mise en consultation du nouveau message pour le financement du rail (voir notre article du 1 octobre 2017) tourne au casse-tête politico-financier; c’est du moins l’avis de Michel Béguelin, ancien conseiller aux Etats et fin connaisseur du rail, qui publie dans l’édition du 14 novembre 2017 de Domaine public un article décapant intitulé «La Confédération dépense et les usagers du rail compensent».
De son côté, la citrap-vaud, qui s’est engagée depuis plusieurs années en faveur du développement d’un réseau ferroviaire moderne (notre projet «Plan Rail 2050») participe bien entendu à la consultation en revenant sur sa revendication essentielle: la réalisation par étapes d’une ligne nouvelle Genève–Lausanne en lieu et place des perpétuels rafistolages de la ligne historique.
Enfin, dans Le Temps du 30 novembre 2017, Bernard Wuthrich résume les ambitions du canton de Neuchâtel, en particulier sa liaison directe avec La Chaux-de-Fonds en lieu et place du replâtrage de la ligne historique.
Francfort–Milan: renaissance du trafic voyageurs
En coopération avec la Deutsche Bahn (DB) et Trenitalia, les CFF introduiront le 10 décembre 2017 une nouvelle liaison quotidienne directe de Francfort à Milan, en passant par la Suisse. Le train partira chaque jour de Milan pour Berne, Bâle et Francfort/Main, via l’axe du Lötschberg. Depuis le nord, la liaison circulera de Francfort/Main à Milan en passant par Bâle, Lucerne et le Tessin, via le tunnel de base du Saint-Gothard. Cette ligne sera desservie par des trains CFF de type ETR 610. Le temps de parcours est de sept heures et demie environ. Tous les détails dans le communiqué de presse du 17 novembre 2017 (photo CFF).
La Chine, nouvelle puissance ferroviaire
«La Chine s’est muée en puissance ferroviaire. Elle possède notamment 60% du réseau à grande vitesse dans le monde. Et elle a commencé à exporter son expertise. Début 2017, la Chine posait la premièren pierre d’une ligne de chemin de fer à grande vitesse au Laos. Longue de 414 kilomètres, elle reliera Vientiane à la frontière chinoise. Un autre projet, un tronçon de 250 kilomètres entre Bangkok et le nord-est de la Thaïlande, va démarrer en novembre. Et Pékin est en pole position pour obtenir un contrat qui fera passer le trajet entre Kuala Lumpur et Singapour à 90 minutes.» Suite de l’article dans Le Temps du 13 novembre 2017 sous la plume de Julie Zaugg. L’édition du 26 novembre 2017 du journal Le Matin Dimanche, sous la plume de Ivan Radja, complète cette vision dans un article intitulé «Le nouveau rêve ferroviaire de la Suisse passe par la route de la soie».
Signature de la «Perspective générale Genève»: une feuille de route pour l’avenir du rail
Le directeur général des CFF Andreas Meyer, ainsi que les conseillers d’Etat genevois Luc Barthassat et Antonio Hodgers, ont signé le 14 novembre 2017 la «Perspective générale Genève». Ce document, sous forme de feuille de route, décrit les grandes lignes du développement de la mobilité ferroviaire jusqu’en 2035, ainsi que les réponses apportées en termes d’offre voyageurs notamment. Trois périmètres sont identifiés comme prioritaires: «Genève Rive droite», avec l’extension souterraine de la gare de Genève Cornavin, «Genève Rive gauche», autour du tracé du CEVA (Cornavin–Eaux-Vives–Annemasse), et enfin le «Corridor Genève-Zimeysa-La Plaine». Tous les détails dans le communiqué de presse du 14 novembre 2017.
Gratuité des transports publics: tour d’horizon en Suisse
«Une initiative veut rendre les bus neuchâtelois gratuits. En Suisse, le coût a jusqu’ici fait échouer toutes les tentatives. Monter dans un bus sans avoir à débourser 1 centime: à Neuchâtel, c’est le rêve que caressent les Verts et une partie de la gauche, avec une initiative lancée le mois dernier. Le texte demande la gratuité des transports publics sur l’ensemble du territoire cantonal». Analyse détaillée dans 24 heures du 13 novembre 2017, sous la plume de Lucie Monnat (photo Keystone), ainsi que dans l’émission Tout-un-monde de RSR1 du 15 novembre.
«Bus longue distance: concertation plutôt que précipitation»
«Faut-il autoriser des bus longue distance en Suisse? L’Office fédéral des transports a répondu qu’il n’y était pas opposé, à condition que les compagnies proposant ce type d’offres, destinées en premier lieu à des jeunes et des familles disposant de moyens limités et n’ayant pas peur de temps de parcours interminables, respectent certaines règles. Elles doivent obtenir une concession, s’intégrer dans le système en reconnaissant les abonnements généraux et demi-tarif, respecter le droit du travail et les temps de repos des chauffeurs, etc. L’approche est prudente, mais inévitable, car ce débat s’inscrit dans un contexte largement teinté d’idéologie.» Suite de l’éditorial et article de fond dans Le Temps du 9 novembre 2017 sous la plume de Bernard Wuthrich (photo Gaëtan Bally/Keystone).
Lausanne–Berne: pas de ligne nouvelle… à court terme
Sur mandat du Conseil national, le Conseil fédéral a étudié s’il était opportun de modifier le tracé de la ligne CFF Berne–Fribourg afin de contourner la section Flamatt–Schmitten et de réduire, par la même occasion, le temps de parcours entre Berne et Lausanne. Selon les vérifications qu’il a opérées, aucune des variantes d’aménagement examinées n’aboutirait à des résultats positifs; en outre, des mesures d’assainissement prises sur la voie ont en grande partie résolu les problèmes qui s’y posaient. Par conséquent, le Conseil fédéral a décidé lors de sa séance du 8 novembre 2017 qu’il n’entendait pas faire construire de nouveau tronçon entre Berne et Fribourg. Vous trouverez ici le communiqué de presse du Conseil fédéral, ainsi que le rapport du même Conseil répondant au postulat du conseiller national Roger Nordmann, daté du 5 mai 2015. Le quotidien 24 heures du 9 novembre commente cette décision et souligne le voeu de la conseillère d’Etat vaudoise Nuria Gorrite qui souhaite que l’étude d’une ligne nouvelle soit incluse dans l’étape 2035 du PRODES (programme de développement stratégique de l’infrastructure ferroviaire).
Lausanne–Echallens–Bercher: nouveau tunnel, nouvelles rames
La construction du tunnel sous l’avenue d’Echallens, à Lausanne, débute. Les autorités politiques, la population et les tl ont célébré le 3 novembre 2017 une page historique pour la transformation du Lausanne–Echallens–Bercher (LEB) en un véritable RER. Ce grand chantier se double d’une évolution de la flotte et d’autres infrastructures. Tous les détails de cette mutation dans le communiqué de presse du 3 novembre 2017, et reflets de la manifestation dans 24 heures du 4 novembre (photo ARC/Jean-Bernard Sieber).
Stadler à la conquête du rail américain
«En Californie, la ligne Caltrain (de San Francisco à San José), dont Stadler construira les nouveaux trains, sera électrifiée. Elle sera complétée, au sud de San José, par une liaison à grande vitesse reliant la Silicon Valley à Los Angeles en deux heures trente au lieu de dix aujourd’hui. Le projet se fera en plusieurs étapes. Devisée à 64 milliards de dollars, la première devrait être réalisée d’ici à 2025. Qui construira les TGV de l’Ouest américain? Siemens sera sur les rangs. Et Stadler? C’est peut-être encore un peu tôt». Tous les détails sur «Les Suisses à la conquête du rail américain» dans Le Temps du 2 novembre 2017, sous la plume de Bernard Wuthrich.