L’Etat de Vaud estime que les CFF n’ont pas étudié correctement les propositions faites pour limiter la casse du nouvel horaire 2018. Nuria Gorrite rencontrera le patron des CFF ces prochains jours. Le communiqué de presse publié le 21 août 2017 par l’Etat de Vaud est clair: «La rupture de correspondance en gare de Lausanne une fois sur deux entre les lignes du Simplon et de Berne n’est pas admissible.» Si l’Etat a musclé son propos au cours de l’été, c’est parce qu’il n’a pas eu gain de cause. Les propositions qu’il a faites pour limiter les dégâts de ce futur horaire, notamment pour les usagers de la Riviera et du Chablais, sont restées lettre morte. Suite des commentaires dans 24 heures du 22 août 2017, sous la plume de R.B.
Nyon-Saint-Cergue: pas de prolongement jusqu’aux Rousses
«Alors que la ligne du chemin de fer Nyon–Saint-Cergue était inaugurée le 12 juillet 1916, le tronçon compris entre Saint-Cergue et La Cure, commune qui marque la frontière entre la Suisse et la France, le fut une année après, le 18 août 1917. Cent ans plus tard exactement, le maire de la station des Rousses (F) aurait aimé annoncer que le petit train rouge allait rejoindre sa ville. Malheureusement, si le projet a bel et bien été étudié en profondeur, il a dû être abandonné.» Suite de l’article, sous la plume de Yves Merz, dans 24 heures du 18 août 2017 (photo Laurence Rasti).
Lausanne-Echallens-Bercher: le bout du tunnel
Le chantier du tunnel du LEB, qui sera mis en service fin 2020, a commencé le 21 août 2017. L’ouvrage, d’une longueur de 1,7 km entre Union-Prilly et Lausanne-Chauderon, coûtera 135,8 millions de francs et engendrera son lot de perturbations dès la phase préparatoire. Elle consistera à déplacer les conduites souterraines à l’extrémité ouest de l’avenue d’Echallens, dans le secteur d’Union-Prilly, et à aménager la zone de chantier dans le parc de la Brouette, à Chauderon. Tous les détails dans le communiqué de presse du 14 août 2017 et dans 24 heures du 16 août sous la plume de Laurent Antonoff (graphique P. FY, source: canton de Vaud).
D’Apples à Gland, le gravier prend le train
Depuis une année, les matériaux de la gravière des Délices, à Apples, sont transportés par les trains du MBC (Morges-Bière-Cossonay) jusqu’à Gland pour délester le réseau routier; le modèle pourrait être transposé à Ballens. Pour rappel, le site des Délices est le premier gisement de gravier vaudois raccordé à la voie ferrée, avec pour principale ambition de diminuer le trafic des poids lourds sur les routes. Plus de détails dans 24 heures du 4 août 2017, sous la plume de Raphaël Cand.
Train supersonique Hyperloop: l’EPFZ s’engage
Relier Zurich à Genève en quinze minutes à l’aide d’un train supersonique: longtemps jugé folklorique, le projet imaginé par l’entrepreneur Elon Musk, patron de Tesla et de Space X, suscite désormais un engouement mondial… jusque sur les bancs de l’École polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ). Swissloop, une association regroupant une cinquantaine d’étudiants, a en effet participé à un concours mondial débuté en 2016. L’objectif: concevoir la capsule qui transportera les passagers du train supersonique à 1200 km/h. Plus de détails dans 24 heures du 28 juillet 2017 (signé O.W.) et dans un sujet du téléjournal de 12h45 du 26 juillet 2017, sur la RTS UN (graphique tiré de la NZZ du 28.7.2017).
Léman: la saga de l’Helvétie
Inauguré en 1926, mis hors service en 2002, l’Helvétie, l’un des fleurons de la CGN, renaviguera-t-il un jour? C’est prévu. Arrimé à Ouchy, le bateau attend une décision sur son sort. Son histoire est contée dans Le Temps du 29 juillet 2017 par Bernard Wuthrich… petit-fils d’Ernest Wüthrich, chef mécanicien de l’Helvétie. Le Matin Dimanche du 30 juillet détaille de son côté la dernière bataille de l’Helvétie qui cherche à s’arrimer face au Musée olympique (photo CGN).
La colère des pendulaires du rail
Dans son édition du 7 juillet 2017, le téléjournal de 19h30, sur RTS UN, a consacré son premier sujet, commenté par Nicolas Rossé, aux perturbations du trafic ferroviaire entraînées par les multiples chantiers qui jalonnent l’axe Genève–Lausanne–Berne: 4e voie dans les gares de Chambésy et Mies, 3e voie marchandises entre Coppet et Founex, nouveaux quais et passage souterrain à Gland, 4e voie et saut-de-mouton entre Renens et Lausanne, transformations en gare de Romont. Bilan pour les usagers: trains retardés, voire supprimés, ou remplacés par des compositions plus courtes, donc souvent bondées, même en 1ère classe. La citrap-vaud soutient plus que jamais le projet d’une ligne entièrement nouvelle entre Genève et Lausanne, en lieu et place des replâtrages sans fin de la ligne historique.
Remous sur le lac de Neuchâtel
«Jean-Luc Rouiller est le nouveau directeur de la compagnie de navigation des lacs de Neuchâtel et Morat. Il a devant lui une tâche titanesque: la situation financière est très tendue. L’avenir de la compagnie de navigation des lacs de Neuchâtel et Morat (LNM) est suspendu au renouvellement de sa concession. Au bénéfice d’une autorisation temporaire de deux ans octroyée par l’Office fédéral des transports (OFT), la LNM espère bien aborder son cent cinquantième anniversaire, en 2022, avec des résultats positifs et une stratégie porteuse d’avenir». Suite de l’article dans Le Temps du 26 juillet 2017, sous la plume de Bernard Wuthrich (photo Thierry Porchet).
Bientôt un nouveau dépôt-atelier pour le Nyon–St-Cergue–Morez
L’Office fédéral des transports (OFT) a délivré la décision d’approbation des plans pour la construction du nouveau dépôt-atelier de la compagnie du chemin de fer Nyon–St-Cergue–Morez SA (NStCM). L’entreprise et le Canton saluent cette étape importante qui démontre la pertinence d’un projet indispensable au développement d’un chemin de fer régional qui transporte plus d’un million de voyageurs par an et relie toute une région à l’ensemble du canton. Plus de détails dans le communiqué de presse du 24 juillet 2017 et dans 24 heures du 25 juillet (photomontage signé DR, tiré de 24 heures).
Chemin de fer musée Blonay–Chamby: un demi-siècle déjà!
«Alors qu’il fête son demi-siècle, le Blonay–Chamby ne peut qu’être fier du chemin parcouru. Le musée, qui abrite les ateliers, compte désormais une collection de 76 véhicules ferroviaires, sans doute la plus complète d’Europe, dont les trois quarts fonctionnent». Tous les détails dans 24 heures du 24 juillet 2017, sous la plume de Claude Béda (photo Florian Cella).