Le train à hydrogène, nouveau produit d’Alstom et de Stadler

Grand soleilIls ressemblent à des trains de passagers classiques, mais derrière les voitures bleues se cachent une innovation majeure: les trains Coradia iLint, construits par Alstom, fonctionnent à l’hydrogène, une technologie propre et qui se veut «zéro émission». Une condition de taille doit être respectée pour ce faire, celle-ci doit être produite à base d’énergies renouvelables. Tous les détails dans Le Temps du 25 août 2022 sous la plume de Delphine Nerbollier.

Dans la course aux trains à hydrogène, Stadler Rail n’est pas en reste. Le constructeur helvétique présentera en septembre 2022 son propre modèle à InnoTrans, le plus important salon consacré au transport ferroviaire au monde, à Berlin. Ce train, FLIRT H2, a déjà trouvé preneur: il sera le premier véhicule à hydrogène à circuler aux Etats-Unis à partir de 2024. Plus d’information dans la même édition du Temps, sous la plume de Mathilde Farine.

Rame Coradia iLint d’Alstom (photo Alstom).

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Le retour des trains de nuit

Grand soleil«Après des années de purgatoire, les voyages en train de nuit ont de nouveau la cote en Suisse. Les réservations pour cet été cartonnent, et Zurich est désormais le deuxième plus grand hub d’Europe en la matière, juste derrière Vienne. Un vaste réseau de trains de nuit est en passe de se redéployer ces prochaines années sur toute l’Europe. Au niveau suisse, une ligne Zurich-Amsterdam via Bâle sera inaugurée en décembre. L’an prochain, c’est Rome qui sera de nouveau desservie. Dès 2024, les CFF promettent une ligne pour Barcelone, qui passera par la Suisse romande. D’autres destinations devraient suivre. Des cabines beaucoup plus confortables et des prix concurrentiels, ajoutés à l’aspect écologique de ce moyen de transport, expliquent ce retour de flamme. C’est toute une hôtellerie ferroviaire qui devrait bientôt trouver sa clientèle.» Suite de l’enquête dans Le Matin Dimanche du 4 juillet 2021 sous la plume d’Ivan Radja (photo Harald Eisenberger).

Plan climat vaudois: 50 millions pour des bus plus nombreux et plus fréquents

Grand soleilLe Conseil d’Etat soumet au Grand Conseil une demande de crédit de 50 millions de francs pour financer le développement sur 4 ans des lignes de bus régionales dans le canton. Une mesure phare du Plan climat vaudois qui doit permettre de rendre ce mode de transport plus attractif et d’inciter au changement d’habitudes de mobilité, notamment dans les régions en périphérie des centres. Le Canton vise notamment des cadences à la demi-heure, voire au quart d’heure sur 20 lignes principales. Tous les détails dans l’Exposé des motifs et projet de décret du 17 février 2021, ainsi que dans le communiqué de presse et la conférence de presse du 11 mars.

Pour l’UBS, le train l’emportera sur l’avion après la crise

Grand soleilLa pandémie de coronavirus provoquera-t-elle un transfert modal décisif du transport aérien au rail? La banque suisse UBS répond par l’affirmative –du moins en Europe et en Chine– dans son rapport intitulé By Train or Plane? The Traveller’s Dilemma after Covid-19 and amid Climate Change Concerns (En train ou en avion? Le dilemme du voyageur après le Covid-19, au milieu des préoccupations liées au changement climatique). Voir le résumé de ce rapport sur le site de la revue française Ville, rail et transports du 28 avril 2020.

Nuria Gorrite: pour un plan du rail européen

Grand soleilInterviewée au sujet de la crise du coronavirus, la présidente du Conseil d’Etat vaudois, Nuria Gorrite, a notamment déclaré: «Maintenant, je souhaite aussi que le Conseil fédéral s’engage pour un plan du rail européen. Nous sommes au coeur de l’Europe et avons un rôle à jouer. C’est l’occasion de développer notamment les trains de nuit. Il y a une vraie opportunité non seulement d’investissement et de relance, mais aussi de transformation des comportements. Les débats sur le climat ne peuvent pas s’évaporer dans le virus. Nous sommes dans une forme de démonstration que le changement de comportement humain peut avoir une incidence sur l’état de la planète.» Article complet dans 24 heures du 16 avril 2020, sous la plume de Renaud Bournoud et Jerôme Cachin (photo Jean-Paul Guinnard).

La grande saga des trains de nuit

Grand soleilGenève-Rome, Zurich-Barcelone, Thoune-Amsterdam: qui se souvient encore de ces trains de nuit qui reliaient la Suisse à l’Europe? Partout, mais surtout à l’ouest du continent, ces liaisons ont été démantelées au cours des dix dernières années: pas assez rentables, elles n’ont pas résisté à la croissance du trafic aérien à bas coût, ou encore au développement du TGV et de l’autoroute. Le quotidien Le Temps est parti à la découverte de cinq parcours mythiques, décrits tout au long de la semaine du 19 au 23 août 2019:

Paris–Venise, sous la plume de Céline Zünd.
Madrid–Lisbonne, par Boris Busslinger.
Prague–Budapest, par Olga Yurkina (texte et photo).
Bâle–Berlin, par Céline Zünd.
Stockholm–Narvik, par Xavier Filliez.

Wagons-lits arrimés à wagons de fret?

Soleil et nuages«Objectif train de nuit» est le nom d’une nouvelle organisation européenne, née à Paris, qui veut lutter contre l’augmentation du trafic aérien et la pollution qu’elle suscite. La nouvelle association défend une idée neuve: rajouter des wagons-lits dans les convois marchandises qui roulent de nuit. Une première ligne relierait Francfort à Barcelone en passant par Bâle, Berne, Lausanne et Genève. Tous les détails dans 24 heures du 16 juillet 2019 (graphique 24 heures).

Trains de nuit: la résurrection

Grand soleilLe débat climatique, en particulier la charge écologique de l’aviation, ouvre de nouvelles perspectives aux trains de nuit. Le 7 juin 2019, la conseillère nationale Isabelle Chevalley (PVL/VD) est devenue, à Paris, vice-présidente de l’association franco-suisse «Objectif Train de nuit», qui espère réintroduire les liaisons nocturnes dans la partie ouest du continent. Suite de l’article dans Le Temps du 8 juin 2019, sous la plume de Bernard Wuthrich, échos de cette problématique dans l’éditorial et dans l’article du Courrier du 7 juin sous la plume de Laura Drompt et Sevan Pearson.

Vols bon marché, l’envers du bonheur

Soleil et nuages«L’avion, le train ou la voiture? Que choisir avant de faire ses valises? De plus en plus souvent, l’avion prend le dessus, notamment en raison des prix imbattables qui sont proposés. Les conséquences sont connues. La très forte croissance du trafic aérien contribue fortement à réchauffer le climat. Les autres modes de transport font-ils mieux? Et dans quelle mesure?» Le dossier de 24 heures du 5 janvier 2019 est consacré à la comparaison de ces divers modes de transport sur le plan de la production du gaz à effet de serre. On y traite notamment de la disparition des trains de nuit et des limitations du train à grande vitesse face aux vols à bon marché (graphique G. Laplace).

Bulle–Paris: le train rit, l’avion pleure

Grand soleilL’émission A bon entendeur (RTS UN) du 6 novembre 2018 a mis en compétition, sur le trajet Bulle–Paris, six modes de déplacement: le train à grande vitesse, le bus à longue distance, le covoiturage, la voiture électrique, l’avion et la voiture à essence. Dans les mêmes conditions (trajet d’une personne, aller simple, billet réservé un mois à l’avance), les résultats ont été analysée selon trois critères: l’émission de CO2, le prix et le temps de parcours. Le train gagne la médaille d’or pour la production de CO2 (11 kg) et la durée (5h38), tandis que pour le prix du déplacement c’est la voiture électrique qui est en tête (93 CHF). Avec ses 6h41 de voyage et sa production de 102 kg de CO2, l’avion fait pâle figure à côté du train…