Mise en souterrain du Lausanne-Echallens-Bercher entre Union-Prilly et Lausanne-Chauderon: avant-projet déposé

Grand soleilLa ligne Lausanne–Echallens–Bercher constitue l’un des axes principaux de la desserte ferroviaire régionale dans le canton de Vaud. La poursuite du développement de l’offre en transports publics se heurte cependant à la délicate cohabitation, sur l’avenue d’Echallens, du train avec les autres usagers du domaine public et pose des problèmes de sécurité. Un avant-projet de tunnel à double voie de plus d’un kilomètre de longueur entre Union-Prilly et Lausanne-Chauderon a donc été élaboré en étroite collaboration entre le canton, l’exploitant et la ville de Lausanne. Il a été déposé à l’Office fédéral des transports en vue de son intégration dans la convention de prestation 2017-2020. Vous trouverez sur ce site le communiqué de presse du 10 novembre 2014, l’exposé de la conférence de presse du même jour, le rapport résumé et l’article paru dans 24 heures du 11 novembre.

Ligne ferroviaire nouvelle entre Genève et Lausanne: un grand projet pour la Métropole lémanique

Grand soleilLes sections vaudoise et genevoise de la Communauté d’intérêts pour les transports publics (CITraP) étudient depuis 2008 le développement à long terme du réseau ferroviaire suisse. La CITraP a publié le 18 juin 2014 son rapport «Ligne ferroviaire nouvelle entre Genève et Lausanne» qui propose pour 2030 l’aménagement d’une artère ferroviaire à grande capacité, sans station intermédiaire entre les deux métropoles.
A la question «des portions de ligne à 3 voies, voire à 4 voies, sont-elles suffisantes pour satisfaire le trafic prévu à long terme par les CFF?» la réponse est catégoriquement «non»: le rapport démontre que 4 voies sont nécessaires sur l’ensemble du trajet de Genève à Lausanne. Des arguments économiques (coûts d’investissement et coûts d’entretien) et techniques (fiabilité d’une ligne actuellement sans aucun trajet de substitution, séparation des trafics rapides et lents) montrent ensuite que l’aménagement d’une ligne nouvelle –sans gare intermédiaire et séparée de la ligne historique– est de loin préférable à l’élargissement à 3 ou 4 voies de la ligne existante.
Pour un investissement compris entre 3,8 et 4,4 milliards de francs, les auteurs du rapport proposent la construction d’une telle ligne dont l’aménagement offrirait les avantages suivants qui sont exclus de l’actuel projet de 3e voie: sécurité de l’exploitation, stabilité de l’horaire, absence d’un chantier de longue durée sur la ligne historique, grande capacité permettant de réintroduire le trafic régional sur la ligne historique entre Coppet et Allaman, et possibilité de faire circuler à terme des trains à grande vitesse.

Burki19.6.14

Bulle–Broc: de la voie métrique à la voie normale

Grand soleilLes Transports publics fribourgeois vont faire passer la ligne métrique de  Bulle à Broc Fabrique en voie normale. Le chantier, estimé à 50 millions et payé par la Confédération, devrait s’échelonner de 2016 à 2021 (cf. La Gruyère du 3 mai 2014). Ce projet pourrait séduire le Bière-Apples-Morges où la suppression du transbordement faciliterait à la fois le trafic marchandises (trains de gravier ou de matériel militaire)  et le trafic voyageurs (Morges-Bière comme extension du RER Vaud).

Vers un enterrement du LEB à Lausanne

Grand soleilLe Lausanne-Echallens-Bercher cherche sa voie: le projet d’enterrement de la ligne urbaine, entre Montétan et Chauderon, semble enfin sur les rails. D’après 24 heures du 25 octobre 2013, le financement d’un crédit d’étude de 4 millions a été accepté par le Grand Conseil en septembre. Sa réalisation ne se fera pas avant 2019-2022, pour un coût de 100 millions.

L’avenir de la gare de Genève Cornavin sera souterrain

Grand soleilL’expertise indépendante sur l’extension de la gare de Genève Cornavin a rendu ses conclusions: une gare souterraine y est réalisable d’ici 2025. Elle permet de développer dès sa mise en service des fonctionnalités plus performantes que la variante en surface. Son coût est estimé à environ 1,2 milliard de francs, soit 400 millions de plus que la somme prévue jusqu’ici par la Confédération pour le projet. Les parties signataires de la convention ayant commandé l’expertise indépendante, à savoir le canton de Genève, la Ville de Genève, l’Office fédéral des transports et les Chemins de fer fédéraux (CFF), d’un commun accord, déclarent valider le projet d’une gare souterraine; les partenaires décident de poursuivre en parallèle les études des deux variantes jusqu’au moment de la décision sur le financement. Ils conviennent d’accompagner ces études en vue de rendre un avant-projet pour l’été 2015 (communiqué de presse du 5 juillet 2013).