Extension de Mobilis au Chablais

Grand soleilDès le 11 décembre 2016, les 15 communes du Chablais vaudois et les TPC (Transports publics du Chablais) rejoignent la Communauté tarifaire vaudoise Mobilis. L’accès aux localités de l’Est vaudois, touristiques en particulier, en est ainsi facilité.
Dès cette date, les usagers des transports publics du Chablais vaudois, St-Maurice compris, peuvent profiter de la tarification par zones offerte par Mobilis: un seul billet, dont le prix et la durée de validité dépendent du nombre de zones touchées dans ce déplacement, selon les lignes empruntées. Cette simplification s’applique à tous les autres types de titres de transport délivrés par Mobilis, tels les abonnements, cartes journalières ou multijours, en 1ère ou en 2e classe.
Cette extension de Mobilis marque la fin de la construction de la communauté, commencée en 2004: à l’exception du Pays-d’Enhaut, l’ensemble du territoire cantonal en fait dès lors partie, avec 313 des 316 communes vaudoises et 13 compagnies de transport public.

 

L’Aigle-Leysin incarne l’avenir des chemins de fer régionaux vaudois

Grand soleilLe canton de Vaud fait du prolongement du train à crémaillère Aigle-Leysin l’une de ses priorités fédérales. Le 25 mars 2015, le Conseil d’Etat a dévoilé les projets qu’il a mis dans la hotte d’Alpes vaudoises 2020, le grand programme cantonal de rénovation des infrastructures touristiques de la région. Après l’abandon en 2008 du tronçon Leysin–Berneuse, le projet actuel, budgété entre 30 et 50 millions de francs, vise un prolongement en souterrain de 750 mètres depuis Leysin-Feydey jusqu’à la nouvelle station de départ des télécabines de La Berneuse et du lac d’Aï (24 heures du 7 avril 2015).
En 2008, Pierre Starobinski, ancien président de l’Association touristique des Alpes vaudoises, proposait sa vision: un prolongement de la ligne Aigle–Leysin jusqu’au Sépey pour créer une liaison unique Aigle–Leysin–Les Diablerets fusionnant les deux compagnies AL et ASD en faisant l’économie du tronçon Aigle–Le Sépey (24 heures du 16 septembre 2008). Le projet actuel est-il une première étape du rêve de Pierre Starobinski?