116 nouvelles rames CFF: Siemens qui rit, Stadler qui pleure

Soleil et nuagesLes CFF remplacent les rames à deux étages de première génération du RER zurichois: ils ont adjugé le 7 novembre 2025 le marché pour 116 nouveaux véhicules au fabricant Siemens Mobility, qui a soumis l’offre la plus avantageuse conformément au droit des marchés publics. Les nouveaux trains circuleront sur les réseaux du RER zurichois et de Suisse romande à compter des années 2030. Tous les détails dans le communiqué de presse des CFF du 8 novembre 2025, ainsi que dans 24 heures du même jour, sous la plume d’Arthur Grosjean, et dans Le Temps, toujours du 8 novembre, sous la plume de Yan Pauchard (photo CFF).

Le Temps du 10 novembre 2025, sous la plume de Nina Schretr, relève que l’entreprise suisse Stadler Rail, évincée de la commande des 116 rames CFF, envisage de déposer un recours auprès du Tribunal administratif de Saint-Gall dans les vingt prochains jours. Sous la plume d’Aïna Skjellaug, Le Temps du 11 novembre revient sur le recours possible de Stadler Rail auprès du Tribunal administratif fédéral, tout en relevant la motion déposée au Parlement par le conseiller national Thomas Burgherr et le communiqué de presse du Groupement suisse de l’industrie des machines.

Stadler Rail a finalement déposé un recours auprès du Tribunal administratif fédéral; les CFF commentent leur point de vue dans un communiqué de presse du 28 novembre 2025, tandis que Le Temps du 29 novembre y consacre un article de synthèse.

Pas encore membre de la citrap-vaud? Vous pouvez adhérer illico en cliquant ici! Bravo et merci pour votre demande d’adhésion.

 

2 réflexions sur « 116 nouvelles rames CFF: Siemens qui rit, Stadler qui pleure »

  1. Les règles des marchés publics sont précises et contraignantes. Cependant il est certainement possible que CFF aurait pu noter différemment les différents critères pour mener au choix de Stadler.
    Mais il est probable que CFF, qui au cours de ces dernières années a commandé de très nombreux trains à Stadler, ne veux pas être trop dépendant d’un seul fournisseur.
    Malheureusement les exploitants de trains à voie étroite n’ont pas cette latitude, puisque Stadler est de fait leur seul fournisseur possible.

  2. Quand je pense qu’il n’y a pas si longtemps que ça, chaque pays avait ses propres entreprises publiques pour ce genre de projet… Ça permettait à bien du monde d’avoir un travail.

    Mais Mme Thatcher est passé par là et il est devenu à la mode de cracher sur les fonctionnaires « assistés », « gavés par nos impôts », et « inefficaces », et de vanter la qualité et l’efficacité des multinationales privées.

    Nous nous retrouvons avec des règlements pour l’attribution des marchés publics ultra-complexes. Il faut alors dresser un coûteux cahier des charges puis faire un appel d’offre… Mais au fait, comment un constructeur pourrait savoir, à 0.1% près, combien de millions va lui coûter la construction de cinquante trains répondant à un cahier des charges ?!

    S’ensuivet des recours en justice eux-même coûteux, des retards à la livraison…. Je ne suis pas sûr que la direction ferroviaire prise par l’UE et suivie à la lettre par la Suisse soit la bonne.

Répondre à Masur Jonathan Annuler la réponse.