Historique: le rail vaudois se dote d’une Vision 2050

Grand soleilGrand soleilAugmenter fortement la capacité des lignes ferroviaires vaudoises tout en garantissant un lien fort avec le reste de la Suisse et les pays voisins, voici les principaux objectifs de la nouvelle stratégie Vision 2050. Le Conseil d’Etat vaudois soumet le projet au Grand Conseil et lui demande d’accorder 11 millions de francs pour mener les études permettant de décrocher des financements fédéraux. Parmi les priorités, la diminution du temps de parcours entre Lausanne et Berne ainsi qu’une ligne nouvelle Genève–Lausanne sont identifiées. Tous les détails dans le communiqué de presse du 3 juin 2020, le compte-rendu de la conférence de presse du même jour et dans l’Exposé des motifs et projet de décret du 4 mars 2020. Voir les échos des médias dans Le Temps du 4 juin, dans l’éditorial et l’article de fond de 24 heures du même jour, ainsi que dans le téléjournal de la RTS1 du 3 juin. La Commission thématique des infrastructures liées aux transports et à la mobilité a préavisé à l’unanimité l’octroi du crédit d’étude de 11 millions de francs pour financer le projet Vision 2050: voir son communiqué de presse du 9 juin 2020.

La citrap-vaud, qui défend depuis 2010 son Plan Rail 2050 et la ligne nouvelle Genève–Lausanne, se félicite de la prise de position du Conseil d’Etat qu’elle considère comme réellement historique.

7 réflexions sur « Historique: le rail vaudois se dote d’une Vision 2050 »

  1. C’est une merveilleuse nouvelle pour l’économie vaudoise et pour la planète. Un bond en avant pour notre qualité de vie.

  2. Bravo à toutes les personnes impliquées! Une deuxième ligne Genève Lausanne est un bon investissement. C’est un projet courageux, pertinent et nécessaire. Le travail de la CITRAP porte ses fruits.

    • La citrap-vaud est très sensible à votre commentaire et à vos encouragements. Un grand merci… en attendant de couper le ruban!

  3. Une deuxième ligne de chemin de fer de Lausanne / Renens à Genève est un investissement bon et important. Pour le futur, la réduction du temps de parcours de la ligne Lausanne – Berne attend toujours une solution. Je suis convaincu qu’une vraie solution ne sera possible qu’avec une nouvelle ligne.
    La construction d’une nouvelle ligne sur la route classique par Romont et Fribourg, comme elle était prévue par contre serait trop chère et n’ est pas une bonne solution. Beaucoup moins chère serait une solution avec un tunnel du Jorat de Lausanne directement à Moudon, puis le dédoublement de la ligne de la Broye de Moudon jusqu’à Faoux et adaption de l’ infrastructure à une vitesse de 140-160km/h et puis une nouvelle liason de Faoux à Gümmenen, d’où les trains pouvaient emprunter la ligne existente à double voie pour Berne. Cette solution permettait une réduction du temps de trajet d’environ 72 minutes à environ 42 minutes. La desserte de la ligne de Berne par Fribourg et Romont à Lausanne et à Vevey se ferait avec des InterRegio et des RegioExpress, les RER de Berne jusqu’à Fribourg et des RER de Lausanne par Palézieux jusqu’à Moudon. Aussi le trafic régional de la Broye pouvait profiter de la liason nouvelle avec des RE de Lausanne directement à Moudon par le tunnel et puis avec tous les arrêts via Payerne et Morat jusqu’à Kerzers.

    • Je vous rejoins à 100% ! Mais il y a des irréductibles que je ne nommerai pas qui voudront absolument desservir Fribourg avec la LGV.

      On a le même problème qu’en 1850.

      • Tiens, te voilà partisan d’une ligne en tunnel…
        Oui, d’accord :
        c’est une grande ligne;
        c’est un tunnel sous « une vraie montagne » – le Jorat.

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