Remplacer les avions par des TGV

Grand soleilL’électrochoc causé par la pandémie, conjugué au souci environnemental, joue en faveur du grand retour du train pour les courtes et moyennes distances. C’est la conviction de l’Association européenne pour le développement du transport ferroviaire (AEDTF), qui, dès le 11 mai 2020, premier jour du déconfinement, est montée au créneau en demandant «un nouvel équilibre» entre le train et l’avion, afin que le rail retrouve le «rôle majeur qu’il avait autrefois». Voir l’analyse complète du Matin Dimanche du 17 mai 2020, sous les plumes d’Ivan Radja et Clément Bonard, ainsi que notre page Actualité du 14 mai consacrée au communiqué de l’AEDTF (photo Philippe Lopez/AFP).

Une réflexion sur « Remplacer les avions par des TGV »

  1. Globalement, c’est du positif, mais il y a deux choses regrettables.

    Premièrement, à l’heure où l’on croyait que le néolibéralisme thatchérien qui règne en Occident est enfin remis en question, ils en profitent pour remettre une couche comme quoi la « libre concurence » serait mieux que le « monopole d’état ». En réalité, il n’y a pas de corrélation entre le système économico-politique et la qualité du service. Mais plutôt chaque chamboulement du système a tendance à détériorer la qualité du service, notamment en Grande Bretagne où les chemins de fer on été privatisés puis étatisés encore et encore de nombreuses fois, à chaque fois en dégradant le service et en fermant des petites lignes.

    Deuxièmement, encore une fois l’Europe de l’Est est totalement oubliée. Dès 1990 on s’est dépêché de construire un réseau autoroutier à l’Est de l’Europe, mais pour l’instant la seule LVG à l’Est de l’ancien rideau de fer est un axe nord-sud isolé en Pologne; de plus on a tendance à fermer des lignes et peu entretenir les petites lignes maintenues dans ces pays.

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