Entre la France et la Suisse, sur la rive sud du Léman, ce sont quelque 10 000 véhicules routiers qui transitent chaque jour, dont 120 camions: des bouchons qui pourraient se résorber si la ligne du Tonkin revivait. Ses 17 kilomètres de rail désaffectés depuis presque 20 ans pourraient revivre, assurant ainsi une liaison entre Genève et Sion. Reste à trouver les 230 millions de francs nécessaires: la balle est dans le camp français. Voir l’article complet de Christophe Boillat dans 24 heures du 2 octobre 2017 (carte P. FY).
La ligne ferroviaire du Tonkin devient, avec la liaison CEVA, indispensable. Plusieurs raisons justifient une réouverture de la liaison:
-1 le trafic insupportable sur les routes dû principalement au déplacements de nombreux employés/travailleurs et de camions.
-2 désengorgement de la gare de Lausanne, avec trains Genève – Valais par Thonon.
-3 Thonon et Evian méritent une meilleure desserte ferroviaire depuis Genève et le Valais.
Note: Thonon: 40’000 habitants!
-4 débouché vers Genova/Savona pour la Société des eaux d’Evian.
-5 tourisme translémanique rail/bateau amélioré.
C’est une évidence: cette ligne doit reprendre du service pour un coût financier tout à fait raisonnable.
En effet, avec une gestion confiée aux chemins de fer fédéraux jusqu’à Evian, nous serons plus sûrs du résultat positif de cette réouverture de la ligne du Tonkin pour le service voyageurs et aussi pour le fret.
Des millions se perdent chaque année sur des erreurs et mauvaises décisions. La ligne réparée de St-Gingolf à Evian est une absolue nécessité ! Il faut faire avancer les décisions, tant françaises que suisses.
Une nécessité, oui.
On s’étonne grandement qu’une des régions les plus industrieuses de France ne se dote pas d’un véritable chemin de fer plutôt que d’un tortillard sur sa colonne vertébrale: St-Gingolph, Annecy, Chambéry, puis Grenoble, Valence, le cas échéant par une ligne rapide Chambéry/Voiron.
Le tout à la voiture individuelle a des coûts monstres.